Un professionnel de la santé qui agit comme membre de ce Bureau ne peut agir comme membre d’un comité des maladies professionnelles pulmonaires, d’un comité spécial ou d’un comité des maladies professionnelles oncologiques agissant en vertu du chapitre VI ou comme membre du Comité scientifique sur les maladies professionnelles. Le professionnel de la santé qui a charge du travailleur l’informe sans délai du contenu de son rapport. La Commission rembourse à la Régie de l’assurance maladie du Québec le coût des services visés dans l’article 196 et les frais d’administration qui s’y rapportent.
Cela signifie qu’un travailleur doit gagner sa cause devant les tribunaux pour forcer son employeur à lui verser une compensation. En 1906, l’Assemblée législative adopte une loi qui oblige l’employeur à démontrer qu’il n’a pas de responsabilité lorsqu’un accident survient dans son usine. Le Conseil législatif repousse cette loi mais le gouvernement libéral de Lomer Gouin revient à la charge en 1909 et réussit à la faire adopter.
Certains employeurs sont tenus de réembaucher des ouvriers. Les critères de réembauche ainsi que la durée de l’obligation des employeurs sont précisés (article 49.3). L’indemnisation des accidents du travail est offerte aux participants aux programmes d’expérience de travail si la Commission des accidents du travail rend une ordonnance en ce sens (article 77.1). Le comité d’examen se compose d’au moins un représentant du public, des ouvriers et des employeurs. E) catégorie E les employeurs de toutes les industries du Manitoba qui ne font pas partie des catégories ci-dessus et qui ne sont pas exclus par règlement pris en vertu de l’article 2.1.
Ce secteur est régi par deux lois importantes, la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (ci-après la “L.A.T.M.P.” ou “Loi”), entrée en vigueur le 19 août 1985, et qui constitue l’aboutissement d’une ambitieuse réforme en matière de santé et sécurité du travail et de réparation des lésions professionnelles. La Loi sur la santé et la sécurité du travail (ci-après la “L.S.S.T.”), adoptée en 1979, traduit la volonté du législateur de faire de la santé et de la sécurité du travail un droit fondamental pour les travailleurs et une responsabilité collective, menue réparation en mettant de l’avant une série de mesures visant la prévention. Un employeur qui refuse ou néglige de transmettre à la Commission les documents requis par la section II du présent chapitre ou qui néglige ou refuse de payer une cotisation de la manière et dans le délai requis, fabriquer peinture Phosphorescente peut en outre être tenu de payer à la Commission une somme égale au coût des prestations pour une lésion professionnelle dont est victime un de ses travailleurs pendant qu’il est ainsi en défaut. L’employeur inscrit dans un registre les accidents du travail qui surviennent dans son établissement et qui ne rendent pas le travailleur incapable d’exercer son emploi au-delà de la journée au cours de laquelle s’est manifestée sa lésion professionnelle; il présente ce registre au travailleur afin que celui-ci y appose sa signature pour confirmer qu’il a été victime de l’accident et la date de celui-ci.
L’employeur qui requiert un examen médical de son travailleur donne à celui-ci les raisons qui l’incitent à le faire. La liste des professionnels de la santé que la Commission peut désigner aux fins de l’article 204 pour une année reste en vigueur jusqu’à ce qu’elle soit remplacée. La liste des professionnels de la santé que la Commission peut désigner aux fins de l’article 204 est soumise annuellement à l’approbation du conseil d’administration de la Commission, qui peut y ajouter ou y retrancher des noms. La Commission assume le coût de cet examen et les dépenses qu’engage le travailleur pour s’y rendre selon les normes et les montants qu’elle détermine en vertu de l’article 115. Le délai prévu au quatrième alinéa ne peut être prolongé que si l’employeur démontre qu’il était dans l’impossibilité d’agir. Ce projet doit être accompagné d’une étude, dont la forme et la teneur sont conformes à ce que la Commission exige, qui conclut à la faisabilité de l’entreprise projetée et à sa rentabilité à moyen terme et le travailleur doit démontrer sa capacité d’exploiter cette entreprise.