On plante chaque troisième raie, ce qui établit une distance de 27 pouces entre les lignes. Lorsqu’on veut obtenir des primeurs, on plante également à la main. I. Avec des instrumens à main. La plantation avec des instrumens à main donne beaucoup de facilité pour placer les pommes-de-terre à une distance et une profondeur déterminées. Dans le Brabant, où en général les charrues ne sont attelées que de deux chevaux, elles le sont alors de quatre, et pénètrent à une profondeur de 15 à 16 pouces dans les terres sablonneuses. Suivant le même expérimentateur, des pommes-de-terre plantées à deux pouces rapportèrent 27 p. La plantation des pommes-de-terre ne s’exécute nulle part avec plus d’ordre, de méthode et de célérité qu’à Roville : c’est donc là que nous chercherons nos modèles. » On avait porté, dans la plaine, pour la plantation des 35 arpens, 101 setiers, dont dix au moins, suivant ce que l’on nous a dit, ont été pillés tant par les ouvriers que par d’autres. Dans les contrées où l’on peut se procurer facilement et à bon compte des chiffons de laine, on ne saurait les employer plus utilement qu’à la récolte des pommes-de-terre.
M. de Lasteyrie a cité dernièrement, à la Société centrale d’agriculture, un cultivateur anglais qui a obtenu une immense récolte en plantant ses pommes-de-terre à 6 pouces dans des lignes très-espacées, et exactement dirigées du nord au sud. Relativement à cette dernière circonstance, on a trouvé, par des expériences qui paraissent exactes, que, si l’on représente par 100 le produit de 1 hectare de pommes-de-terre à 6 po. 100 de plus que celles qui l’avaient été à 6. Néanmoins, comme un labour de deux pouces s’exécute difficilement avec une certaine perfection, surtout lorsque l’on enfouit simultanément le fumier ; comme, d’un autre côté, une profondeur de deux pouces ne soustrairait pas les racines à l’influence nuisible de la sécheresse dans nos climats, on croit généralement que le dernier labour ne doit pas dépasser quatre pouces ni rester en-deçà. Cela fait, l’ouvrier, faisant un pas en arrière, ouvre une seconde série de trous parallèle à la première. Faisant encore un pas en arrière, il ouvre une troisième rangée de trous, et la terre qui en sort sert immédiatement à combler les trous de la seconde série.
Les Flamands, dit Schwertz, ne se contentent pas d’un labour profond dans les sols pesans ; ils en donnent deux : plus tôt le premier est exécuté, mieux cela vaut. On l’emploie surtout dans les sols très-secs ; le fumier se conduit lorsque les premières pousses sortent de terre, et après le hersage qu’on leur donne à cette époque. On en donne communément 3. Dans les sols bien préparés par les cultures antérieures, on peut n’en donner que 2, tandis que dans ceux qui sont tenaces ou infestés d’herbes parasites, 4 peuvent à peine suffire. Cinquante scientifiques français et italiens réunis dans un consortium, une dizaine de laboratoires, cinq années de labeur : c’est un travail énorme qui a dû être mené à bien pour séquencer le génome de la truffe noire du Périgord, Tuber melanosporum de son nom latin. Grâce aux mycorhizes, la truffe puise dans les racines de l’arbre les substances organiques sans lesquelles elle ne pourrait vivre. En véritables naturalistes, Aristote et son disciple Théophraste n’hésitent pas à reconnaître la nature végétale et l’autonomie de la truffe. Puisque la vengeance s’offrait, pourquoi ne pas la saisir ? Le labour se donne à 5 pouces de profondeur, et l’on place les tubercules non pas dans la raie ouverte, où ils seraient dérangés par les pieds des animaux, mais en les enfonçant à la main dans la terre meuble au pied de la bande de terre retournée.
Lorsque après la récolte, les tubercules ont été amoncelés dans un lieu à l’abri du froid, ils ne tardent pas à produire de petits tubercules dont la formation a valu à cette variété le surnom de couveuse, dénomination qui la caractérise dans certaines contrées. TIRÉSIAS, devin de Thèbes, fils de Phorbas ou d’Évérès et de la nymphe Chariclo, fut frappé de cécité, soit par Minerve parce qu’il avait vu cette princesse au bain, soit par Junon contre laquelle il s’était prononcé dans une discussion entre la déesse et son époux; il reçut en dédommagement l’esprit prophétique et une vie fort longue. Non, chère tante, il est encore généreux, droit, plein de vie et de jeunesse. S. O. de Gex, commande la route de Genève à Lyon, mais est dominé par les mont. Le Parlement donna l’an dernier une preuve nouvelle de cette disposition, en rejetant la proposition qui lui était faite de conclure un achat ferme de viande frigorifiée dont la livraison à l’Etat, garantie par guide ultime des truffes importateurs solvables, devait s’échelonner sur une période de plusieurs années.